Nous sommes bien souvent fascinés par les mots orgie, partouze, gang bang ou bukkake. Les images auxquelles ces termes nous renvoient sont à mi-chemin entre l’indignation et l’excitation. Nous pensons souvent qu’il est immoral de se trouver au beau milieu d’une fête du sexe, mais un instinct naturel, enfoui au plus profond de nous, ressurgit à l’évocation de ces mots.

Il faut comprendre qu’avant l’ère judéo-chrétienne, les païens célébraient toutes sortes de rituels, dont des rites de fertilité et autres cérémonies de la chair. Les bacchanales, par exemple, réunissaient tout le bon peuple, nobles, paysans, esclaves et autres individus qui abolissaient alors toute notion de hiérarchie pour se livrer à des copulations massives, sans distinction de sexe, de race ou de statut. Ces fêtes furent si appréciées qu’elles devinrent fréquentes sous l’égide d’une secte romaine et menèrent à une répression extraordinaire connue sous le nom de Scandale des Bacchanales, en 186 av. J.-C. Si l’on ignore le nombre de personnes qui participaient sexuellement à ces orgies, on croit qu’environ 7 000 membres adhéraient à cette secte libidineuse. Or le record du plus grand nombre de partenaires pour une seule femme à cette époque ne serait détenu par nulle autre que Messaline (25 – 48) que l’on taxait d’être la putain impériale et qui aurait eu 25 partenaires au cours d’une même orgie.

Dans notre monde, soi-disant moderne et soi-disant civilisé, la partouze s’est désormais déniché une scène de prédilection tout à fait honorable : le club échangiste. Les prestations de sexualité de groupe dépassent rarement la centaine de personnes et ce sont généralement des invités triés sur le volet, une clique sélecte de gens évoluant dans les milieux libertins. Ce qui en fait évidemment un endroit chargé de mystères, réservé à la classe mondaine (ou à ce que l’on croit être une classe de privilégiés).

Un bel exemple de ce type de soirées coquines est à voir dans le film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, paru en 1999.

Notons qu’à l’heure actuelle, la plus grosse orgie a eu lieu au Japon, sous l’égide de la société Soft on Demand en 2006, dans un entrepôt désigné. 250 couples s’étaient donné rendez-vous pour forniquer allègrement dans une symbiose de parfums de chair excitée et de gémissements incongrus, s’exécutant dans un synchronisme parfait pour une baise qui figure aujourd’hui dans le livre des records sexuels.

La première star du porno à avoir poussé le bouchon assez loin dans l’histoire du gang bang est Annabelle Chong. En 1995, elle tourne The World's Biggest Gang Bang et gère 251 actes sexuels avec 80 hommes différents en quelques heures. Ce record sera littéralement soufflé en 2004 par la hardeuse Lisa Sparxxx avec 929 partenaires au cours d’un même gang bang, pour le 3e Championnat du Monde de Gangbang de Varsovie, en Pologne. OUF !